Sayyidina 'Ali ibn Abi Talib n’acceptait pas un Hadith rapporté d’un compagnon sans précaution

Sayyidina 'Ali ibn Abi Talib n’acceptait pas un Hadith rapporté d’un compagnon sans précaution

Par Hedi al Jazairi  

Nous sommes dans cet article confronté a une contradiction majeure entre le dogme majoritaire chez les sunnites qui stipule qu’un compagnon du Prophète ne peut pas mentir en rapportant un Hadith du Prophète et la manière d’agir du compagnon le plus savant : ‘Ali ibn Abi Talib ! Dans d’autres articles présents sur le blog nous avons déja apporté des paroles contradictoires de pieux prédécesseurs a ce sujet nous continuerons afin de montrer que ce dogme sunnite est une invention ultérieure et ne provient absolument pas de la première génération bénie . 

Nous trouvons dans « sahih sunan abu daoud » d’Al Albani au numéro  1521 ce texte :

عن أسماء بن الحكم الفزازي قال : سمعت عليا رضي الله عنه يقول كنت رجلا إذا سمعت من رسول الله صلى الله عليه وسلم حديثا نفعني الله منه بما شاء أن ينفعني وإذا حدثني أحد من أصحابه استحلفته فإذا حلف لي صدقته قال وحدثني أبو بكر وصدق أبو بكر رضي الله عنه أنه قال سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول ما من عبد يذنب ذنبا فيحسن الطهور ثم يقوم فيصلي ركعتين ثم يستغفر الله إلا غفر الله له ثم قرأ هذه الآية ( والذين إذا فعلوا فاحشة أو ظلموا أنفسهم ذكروا الله ) إلى آخر الآية

La partie qui nous intéresse dans la parole de ‘Ali est celle ci :

« وإذا حدثني أحد من أصحابه استحلفته فإذا حلف لي صدقته »

« Et si l'un des compagnons me rapportait un Hadith je le faisais jurer et si il jurait je le croyais » 

Le hadith est sahih .

Pourquoi Sayyidina ‘Ali ( ‘alayhi assalam ) mettait comme condition le fait de faire jurer si un compagnon lui rapportait un Hadith ? Si tout les compagnons ne peuvent pas mentir sur le Prophète ( dogme sunnite de « adalah al sahaba » ) alors ‘Ali n’avait aucune raison de faire jurer un compagnon pour accepter sa parole ! Etes-vous plus savants que ‘Ali ibn Abi Talib sur ce qui fait partie des dogmes ?