mardi 21 avril 2020

Le débat du Hafidh al Ghumari avec les wahhabites

Le dernier Hafidh (plus haut degré dans la maitrise du Hadith) de la communauté musulmane, l’Imam Ahmed ibn al Siddiq al Ghumari ( rahimahullah ) marocain de Tanger mort en 1961 raconte dans son livre « al jawab al mufid » page 12 raconte le débat qu’il a eu avec les chouyoukh salafis a son époque : 

« quand à ce qu’il nous est arrivé avec les hanbalites « salafis » comme ils le prétendent, ils ont eu l’opinion que Allah est au-dessus de son trône de manière littérale «  par son essence » et qu’il est avec nous par sa science en se basant sur la parole d’Allah : « le miséricordieux s’est établi sur son trône » et autre parmi les versets . Je leur ai donc dis : 

«  Est ce que ceci est du Coran ? » (le verset précité) 

Ils ont répondu : « oui »

Et Sa Parole «  Il est avec vous ou que vous soyez » ? وَهُوَ مَعَكُمْ أَيْنَمَا كُنْتُمْ

Ils ont dit : « oui »

Je leur ai dit et Sa Parole « Il n'y a pas de conversation secrète entre trois, sans qu’Il soit le quatrième » le verset, est ce que c’est du Coran ? مَا يَكُوْنُ مِنْ نَجْوَى ثَلاَثَةٍ إِلاَّ وَهُوَ رَابِعُهُمْ

Ils ont dit : « oui mais c’est une présence par la science »

Je leur ai répondu : « et qu’est-ce qui vous as amené à interpréter le Coran avec vos passions ? Le tout est parole d’Allah, vous avez classé les versets qui parlent d’élévation comme étant à prendre au sens littéral et les versets qui parlent de sa présence avec nous vous les avez interprété, est ce que vous avez une preuve ou alors c’est un choix sans base ? »

Ils ont répondu : « (l’Imam) Ahmed a dit ça »

J’ai répondu : « et où se situe l’Imam Ahmed par rapport à la parole d’Allah ? Au point où il aille à juger pour vous avec son opinion ? C’est un Messager ? »

Ils ont répondu : « non »

J’ai dit : « qu’est-ce que vous avez vous et l’avis d’Ahmed, alors que vous dites que vous agissez selon la preuve (dalil) et que vous délaissez les avis des gens ? »   

Ils se sont tus et n’ont pas dit un seul mot, ils étaient trois et le quatrième était le propriétaire de la maison, et ils étaient des employés d’Ibn Saoud pour le prêche (da’awa) et l’orientation. »

Fin de citation

La bonne croyance islamique transmise de génération en génération jusqu’au Prophète consiste à exempter Allah de l’endroit et des directions puisque il existait avant la création des endroits. Allah ne s’est pas incarné dans la Création, Il est comme il a toujours été, sans changement. Il n'est pas dans un endroit .

Scan : 



lundi 20 avril 2020

Abou Hanifa et le Hadith

L’Imam Abou Hanifa, la lampe des Imams a dit dans « al ‘alim wa al muta’alim » p.21-22 comme cité dans le livre « tawthiq as sunna fi al qarn al thani al hijri » de Rafa’at ibn Fawzi ‘AbdelMutalib p.289 :
« Lorsque un homme dit : « je crois en tout ce que le Prophète (paix sur lui) a dit, excepté que le Prophète ne s’exprime pas injustement et ne contredit pas le Coran », cette parole émanant de lui consiste a affirmé la véracité du Prophète et du Coran, tout en l’exemptant de la divergence avec ce dernier.
Si le Prophète avait contredit le Coran ou prononcé des paroles fausses attribuées à Dieu, Il ne l’aurait certainement pas laissé sans le « saisir » par la main droite et lui trancher l’aorte, comme Dieu, gloire et pureté à Lui, a dit dans Coran à propos de la fornicatrice et du fornicateur.
Le fait de rejeter tout homme qui rapporte selon le Prophète (paix sur lui) un hadîth contradictoire avec le Coran n’est pas, en vérité, un rejet du Prophète lui-même et ce n’est pas non plus le démentir. Cela constitue plutôt un rejet de celui qui impute faussement des hadîths au Prophète. L’accusation (de contradiction) est donc portée sur lui et non sur le Prophète (paix sur lui).
Toute chose que le Prophète a dite, que nous l’ayons entendu ou non, nous la considérons avec grande estime, nous y croyons et nous témoignons qu’elle est comme le Prophète l’a dite. Mais nous témoignons également que le Prophète n’a jamais ordonné une chose qu’Allah a interdite. Il n’a pas rompu une chose que Dieu a lié, n’a pas dépeint une injonction que Dieu a décrite sans que cela ne soit avec exactitude, nous témoignons qu’il était en parfaite concordance avec Dieu dans toute chose et qu’il n’a rien inventé de lui-même ni a été un exagérateur.
C’est pour cela que Dieu le Très haut a dit : {Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Dieu.} an-Nisâ 4/80 » »

Al Sarakhsi et le Hadith

Le « soleil des Imams » l’Imam Hanafite As-Sarakhsî a dit dans ses « Usul » (1/364-365) :

« L’origine de l’innovation et des passions se trouve dans le délaissement du fait de confronter les récits singuliers (akhbâr aḥâd) avec le Livre de Dieu et la sunna mashhûra (célèbre).

D’une part, les gens les ont rendus tel un fondement malgré le doute quant au fait qu’elles proviennent directement du Messager d’Allah (paix sur lui) et, d’autre part, alors qu’elles n’impliquent pas la science certaine. Puis, avec elles, ils ont interprété le Livre et la Sunnah célèbre tout en rendant supérieur ce qui doit être subordonné. Par cela ils ont rendu fondamental une chose dans laquelle il n’y a pas de certitude et tombèrent alors dans les passions et l’innovation…

Certes, est un droit chemin le positionnement suivi par nos savants (hanafites) que Dieu leur fasse miséricorde : ils ont considéré le Livre et la Sunnah célèbre en tant que fondements, puis ils ont expliqué par eux ce qui comporte certaines ambiguïtés, à savoir la narration transmise par voie aḥâd (singulière) qui n’est pas connue. Ce qui est (parmi ces informations) conforme à ce qui est connu, ils l’acceptèrent. Ce qu’ils ne trouvèrent mentionné ni dans le Livre ni dans la Sunnah célèbre, ils l’acceptèrent et demandèrent sa mise en pratique.

En revanche, ce qui était contradictoire avec le Livre et la sunna célèbre, ils le rejetèrent, sachant qu’œuvrer selon le Livre et la sunna est obligatoire, contrairement au fait d’œuvrer avec une chose singulière qui est contraire (au Coran). »

إن أصل البدع و الأهواء إنما ظهر من قبل ترك عرض أخبار الآحاد على الكتاب و السنة المشهورة، فإن قوماً جعلوها أصلاً مع الشبهة في اتصالها برسول الله عليه السلام، مع أنها لا توجب علم اليفين، ثم تأولوا عليها الكتاب و السنة المشهورة فجعلوا التبع متبوعاً و جعلوا الأساس ما هو غير متيقن به، فوقعوا في الأهواء و البدع… و إنما سواء السبيل ما ذهب إليه علماؤنا (الحنفية) رحمهم الله، فإنهم جعلوا الكتاب و السنة المشهورة أصلاً، ثم خرجوا عليهما ما فيه بعض الشبهة و هو المروي بطريق الآحاد مما لم يشتهر، فما كان منه موافقاً للمشهور قبلوه، و ما لم يجدوا في الكتاب و لا في السنة المشهورة له ذكراً قبلوه أيضاً و أوجبوا العمل به، و ما كان مخالفاً لهما ردوه، على أن العمل بالكتاب و السنة أوجب من العمل بالغريب بخلافه

L'Imam al Shafi'i et le Hadith

L’Imâm ash-Shâfi’î a dit dans son livre al-Umm ( 7/307-308 ) :
« Prends le Ḥadîth connu par la masse et prends garde au Ḥadîth irrégulier (Shâdh). » Ibn Abî Karîmah nous a rapporté selon Abu Ja’far que le Messager d’Allah (paix sur lui) appela les juifs et leur posa des questions. Ils lui rapportèrent des paroles (Ḥadîths) jusqu’à ce qu’ils mentent sur ‘Isa (paix sur lui). Le Prophète (paix sur lui) monta sur le Minbar et sermonna les gens en disant : « Le Ḥadîth me concernant se répandra. Ce qui vous parviendra de moi (comme Ḥadîth) et qui concordera avec le Coran sera de moi, et ce qui vous parviendra de moi et qui contredira le Coran ne sera pas de moi. »
Il (ash-Shâfi’î) rapporte avec sa chaine : « ‘Alî ibn Abî Ṭâlib – que Dieu l’agréé – a dit : « S’il vous parvient un hadîth du Messager de Dieu (paix sur lui), vous devez penser qu’il (le hadîth) est celui qui est le plus à même de guider, le plus à même d’appeler à la piété et le plus à même de revivifier. » »
Puis il cite avec sa chaîne la parole de ‘Umar Ibn al-Khaṭṭâb :
« Mais vous viendrez à un peuple qui produit des vrombissements à cause de leur lecture du Coran tel le vrombissement des abeilles. Modérez (dans une autre version « diminuez ») les narrations (riwâya) sur le Messager de Dieu… »
Il dit : « ‘Alî ibn Abî Ṭâlib – que Dieu l’agréé – n’acceptait pas le hadîth du Messager de Dieu (paix sur lui) et la narration qui fourmille en grand nombre. Il excluait d’elle ce qu’il ne connaissait pas, ce que ne connaissaient pas les savants du Fiqh et ce qui n’était pas en concordance avec le Livre et la sunna (reconnue).
Prends garde donc au hadîth shâdhdh (isolé irrégulier) ! Il te faut être ce sur quoi est la Jamâ’ah concernant le Ḥadîth. Ce qui contredit le Coran n’est pas du Messager de Dieu (paix sur lui) et ce, même si l’information te parvient par chaîne de transmission (riwâya). Un homme de confiance (thiqa) m’a rapporté selon le Messager de Dieu qu’il a dit lors de la maladie dont il succomba : « J’interdis ce que le Coran interdit. Par Dieu, ils n’auront rien contre moi. »
Fais que pour toi le Coran et la Sunnah connue soit tels un imâm et un guide, et suis ce chemin, jauge ce qui te parvient (comme hadîth) parmi ce qui ne t’est pas clair dans le Coran et la Sunna. »
فعليك من الحديث بما تعرف العامة، و إياك و الشاذ منه، فإنه حدثنا ابن أبي كريمة عن أبي جعفر عن رسول الله صلى الله عليه وسلم، أنه دعا اليهود فسألهم فحدثوه حتى كذبوا على عيسى، فصعد صلى الله عليه وسلم المنبر، فخطب الناس فقال : « إن الحديث سيفشو عني، فما أتاكم عني يوافق القرآن فهو عني، و ما أتاكم عني يخالف القران فليس عني. »
و بإسناده ـ عن علي بن أبي طالب رضي الله عنه أنه قال: « إذا أتاكم الحديث عن رسول الله صلى الله عليه وسلم فظنوا أنه الذي هو أهدى، و الذي هو أتقى، و الذي هو أحيا
ثم ذكر بإسناده قول عمر : »….لكنكم تأتون قوماً لهم دوي بالقرآن كدوي النحل فأقلوا الرواية عن رسول الله. »
قال : « و كان علي بن أبي طالب رضي الله عنه لا يقبل الحديث عن رسول الله صلى الله عليه وسلم و الرواية تزداد كثرة، و يخرج منها ما لا يعرف، و لا يعرفه أهل الفقه، و لا يوافق الكتاب و لا السنة، فإياك وشاذ الحديث، و عليك بما عليه الجماعة من الحديث، و ما يعرفه الفقهاء، و ما يوافق الكتاب و السنة، فقس الشياء على ذلك، فما خالف القرآن فليس عن رسول الله صلى الله عليه وسلم و إن جاءت به الرواية، حدثنا الثقة عن رسول الله صلى الله عليه وسلم أنه قال في مرضه الذي مات فيه : »إني لأحرم ما حرم القرآن، و الله لا يمسكون علي بشيء » فاجعل القرآن و السنة المعروفة إماماً و قائداً، و اتبع ذلك و قس عليه ما يرد عليك مما لم يوضح لك في القران و السنة »

Il est autorisé de regarder les cheveux et de la beauté des femmes non musulmanes si le regard est fait sans désir

Il est autorisé de regarder les cheveux et de la beauté des femmes non musulmanes si le regard est fait sans désir :
Par les recherches du Cheikh Hatim al ‘Awni 

Le Cheikh Al Sharif Hatim al ‘Awni a dit :

لم يأت نص صريح قاطع في الكتاب والسنة يدل على أن الحرة من أهل الكتاب أو سواهن من غير المسلمات عورتها كعورة الحرة المسلمة ، بل لقد استنبط بعض العلماء من قوله تعالى {يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُل لِّأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِن جَلَابِيبِهِنَّ } : أن وجوب غض البصر على الرجل خاص بالمسلمات ، أخذا من القيد في قوله تعالى {وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ } ، فخص نساء المؤمنين بالجلباب دون غيرهن

« Il n’existe pas de texte clair et sans ambiguïté dans le Livre et la sunnah qui prouve que la femme libre des gens du livre ou autre parmi les non musulmanes que leur parties a cacher (عورة)  sont semblables aux parties à cacher de la femme libre musulmane, plutôt certaines savants ont argumenté avec la parole de Dieu suivante : {يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُل لِّأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِن جَلَابِيبِهِنَّ } « O Prophète dis à tes femmes, ainsi qu’a tes filles et aux femmes des croyants de rabaisser sur elles de leur grands voiles » que l’obligation de baisser le regard pour les hommes concerne uniquement les musulmanes, de par le segment «  et aux femmes des croyants » que ceci concerne uniquement les femmes des croyants qui doivent porter leur grands voiles sans inclure les autres ( les non musulmanes ). »

Al Dawlabi rapporte dans « kitab al Kuna » :

ثبت أن الحسن البصري سُئل : إنا نبيع القطن ، فيأتينا نساء أهل الذمة ، فنرى شعورهن ؟ فقال الحسن : ليس به بأس

« Il est établi d’Al Hassan al Basri (Imam des Tabi’ine) qu’il fut interrogé de la sorte : « nous vendons du coton, et des femmes de ahl al dhimma (des non musulmanes) nous en prennent et nous voyons leur cheveux »
Al Hassan a répondu : « pas de problème » »

Le Cheikh Hatim al ‘Awni a commenté cette parole :

فهذا نص يبين حال نساء أهل الذمة ، وأنهن كن يكشفن شعورهن في الأسواق ، ويبين أن النظر إليهن بغير شهوة جائز عند الحسن البصري أحد أفقه التابعين وأعلمهم وأزهدهم

« Donc ce texte nous montre l’état des femmes non musulmanes vivant en terre d’islam et qu’elles découvraient leur cheveux dans les marchés et il prouve que le regard sur elles sans désir est autorisé chez al Hassan al Basri l’un des plus grands juristes des tabi’ines et l’un de leurs plus grands savants et ascètes »
De la même manière Al Dawri rapporte selon ibn ma’in dans son « tarikh » (numéro 4649) qui a dit : yahya m’a rapporté que ‘Abderrahman ibn mahdi lui a rapporté qui a dit que lui a rapporté sufyan de Al Bajali qui a dit :

« j’ai interrogé ibrahim ( al nakha’i ) ( Imam des tabi’ine ) en je lui ai dit : « nous vendons des habits de coton aux mécréantes et nous voyons leur ventres et leur cheveux » il a dit : « il n’y a pas pour elles d’interdiction ( à se montrer ainsi ) » »

سألت إبراهيم [يعني النخعي] ، قال : فقلت : إنا نبايع العلوج بهذه الكرابيس ، فنرى بطونهن وأشعارهن ، فقال : ليست لهن حرمة» . أخرجه الدوري عن ابن معين في تاريخه (رقم4649) ، قال : «حدثنا يحيى قال حدثنا عبد الرحمن بن مهدى قال حدثنا سفيان عن مستغفر البجلي» ، وهذا إسناد يثبت به النقل عن النخعي .
والكرابيس : هي ثياب القطن

Cette chaine de transmission est authentique 

De même Ibn Kathir dans son « tafsir » dit qu’il est rapporté de Sufyan al Thawri ( Imam des pieux prédécesseurs ) qu’il a dit «  pas de problème dans le fait de regarder la beauté des femmes de ahl al dhimma ( les non musulmanes ) il a été « interdit » cela de par la crainte de la fitna et non pas parce que ça serait haram » et il a pris pour argument le verset « et les femmes des croyants » à propos de Sa parole ( traduction ) : « o toi Prophète dis à tes femmes, à tes filles, et aux femmes des croyants qu’elles rabattent sur elles de leur grands voiles » ( il n’est pas mentionné les mécréantes dans le verset ) »

 وروي عن سفيان الثوري أنه قال : لا بأس بالنظر إلى زينة نساء أهل الذمة ، إنما يُنهى عن ذلك لخوف الفتنة ، لا لحرمتهن واستدل بقوله تعالى { ونساء المؤمنين} في قوله تعالى {يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُل لِّأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِن جَلَابِيبِهِنَّ }

L’Imam Ahmed Ibn Hanbal a dit :

الزينة الظاهرة الثياب ، وكل شيء منه عورة ( يعني : المرأة)، حتى الظفر ، ولا نقول في نساء أهل الذمة شيئا

« La beauté apparente : les habits, et toute chose provenant des habits est une chose à cacher (c’est-à-dire la femme) même les ongles, et nous ne disons rien concernant les femmes des gens de la dhimma (non musulmanes) »

Le Cheikh Hatim al ‘Awni a dit : 

وهنا يتوقف الإمام أحمد عن إطلاق القول بتحديد عورة نساء أهل الذمة ، ولا يرى في الآيات والنصوص ما يشملهن

« Et ici s’arrête l’Imam Ahmed à propos de la généralité de la parole sur la limite de la « ‘awra » de la femme des gens de la dhimma (non musulmanes) et il ne voit pas dans les versets et les textes ce qui les englobe (dans le fait qu’elles doivent cacher la même chose que les musulmanes libres) »

Ibn Nujaym (mort en 970 de l’hégire) a dit dans al bahr al ra’iq (351/8) en citant la parole d’al zayla’i dans son explication du matn d’Al Nasafi :

« pas de problème dans le fait de regarder les cheveux de la mécréante »

Et il a cité cela d’al ghyathia

قول ابن نجيم (970هـ) في "البحر الرائق" (8|351) معلقاً على كلام الزيلعي وشارحاً لمتن النسفي: «ولا بأس بالنظر إلى شعر الكافرة». نقل ذلك عن الْغِيَاثِيَّةِ

Ceci est connu dans le madhhab de l’Imam Abu Hanifah pour celui qui reviendra à leurs ouvrages.

Le débat du Hafidh al Ghumari avec les wahhabites

Le dernier Hafidh (plus haut degré dans la maitrise du Hadith) de la communauté musulmane, l’Imam Ahmed ibn al Siddiq al Ghumari ( rahima...